Un enfermement absurde

Hélène Castel, arrêtée
au Mexique trois jours avant
la prescription de sa peine prononcée en France il y a plus de vingt ans, publie le récit
de son incarcération.

Olivier Doubre  • 5 mars 2009 abonné·es
Une vengeance ? L’État français, en l’occurrence la droite au pouvoir, a-t-il voulu régler des comptes avec l’extrême gauche des années 1970 ? A-t-on droit à une seconde chance ? À quoi sert-il d’arrêter quelqu’un si longtemps après son acte, alors qu’on sait que cette personne a refait sa vie et ne représente plus aucun danger pour la société ? Ce sont là quelques-unes des questions que le lecteur se pose au fil du récit d’Hélène Castel sur son parcours carcéral, après son arrestation en mai 2004 au Mexique, où elle s’était réfugiée au début des années 1980, après avoir commis, selon ses propres mots, « une grosse bêtise », « une folie », c’est-à-dire sa participation à un hold-up d’une succursale de la BNP à Paris. Si l’on peut s’interroger sur le caractère de vengeance à son encontre
Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Idées
Temps de lecture : 5 minutes