Un siècle d’humour vache

Le Caveau de la République est né en 1901. Portrait d’un théâtre réputé anar de gauche, cornaqué à l’irrévérence, qui a conservé sa tradition de pépinière et de tremplin d’humoristes.

Jean-Claude Renard  • 18 juin 2009 abonné·es

Plus jubilatoire que l’inauguration des associations. L’année 1901 est aussi marquée par deux naissances spectaculaires : le ping-pong et le Caveau de la République. Celui-ci est bâti sur les fondations d’une ferme, la Vacherie, et sous la houlette de Charles Bouvet, ouvrant ses portes à la chanson satirique et à l’humour. Deux genres qui longtemps accompagnent le Caveau, d’emblée estampillé anar de gauche. Héritiers spirituels du Chat noir, fameux cabaret montmartrois, les premiers trublions irrévérencieux sur scène ne touchent pas de cachets, mais plutôt des comprimés. Ils passent d’un caf’conc’ à l’autre, égrènent cinq ou six

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