La science emmurée

Au cours de ces deux décennies, le culte du progrès et le scientisme ont commencé à être contestés, notamment en raison de la prise de conscience écologique.

Jacques Testart  • 23 juillet 2009 abonné·es

La « chute du Mur », c’était aussi celle du mythe des soviets, mais quid de l’électricité ? Existait-il aussi un mur séparant la science de l’Est de la nôtre ? La compétition pour l’espace, pour la puissance nucléaire ou pour les premières médicales était-elle rationnelle et libre ici, et seulement prolétarienne et autoritaire là-bas ? Pour qualifier la science de derrière le mur, on évoque souvent le lyssenkisme, cette perversion de la science quand le dogme politique se substitue à la vérité.

L’État soviétique a voulu jouer Lamarck (ou plutôt sa caricature) contre Darwin parce que l’émancipation collective dépendrait de la volonté des hommes davantage que de leur biologie. Toutes proportions gardées, il ne faudrait pourtant pas s’imaginer que les pouvoirs (politique, économique, idéologique) sont sans influence sur la nature de la « science libre » dans les pays capitalistes.

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Publié dans le dossier
Chute du Mur : 20 ans après
Temps de lecture : 5 minutes