Sélection TV/Radio
dans l’hebdo N° 1060 Acheter ce numéro
TÉLÉVISION
Samedi 11 juillet
Autour de la mer noire
Arte, 19 h
Réalisé par Vladimir Vasak, Sébastien Guisset et Florence Touly, c’est là un voyage géopolitique de plus de 3 000 kilomètres, autour de la mer Noire, de ses frontières et de ses peuples riverains, qui s’ouvre sur les empires russe et ottoman avant de s’interroger sur les relations actuelles entre la Turquie, la Bulgarie, la Russie, la Géorgie et l’Ukraine. Une terre de conflits entre les blocs de l’Est et de l’Ouest.
Mercredi 15 Juillet
Strip-tease
France 3, 23 h 05
Pour ce nouvel opus estival, le magazine s’est penché sur un propriétaire peu amène virant son locataire au chômage incapable de payer son loyer, contraint à squatter un bâtiment abandonné avec ses trois enfants. Également au programme, le portrait d’un petit chef d’entreprise. Deux reportages tragicomiques dans le bal de la vie.
Mercredi 15 juillet
Les Grands Magazines
Arte, 23 h 15
Un voyage dans l’univers du papier glacé, du grand reportage au rendez-vous people. Du Gentleman’s magazine , créé à Londres en 1731, aux pages des grands groupes de presse internationaux actuels, le genre a donc connu une histoire longue de quelques siècles. Abbey Neidik et Irene Angelico soulignent l’importance de l’image dans l’information et la manière dont le magazine a incarné, à un certain moment, le renouveau de la presse écrite, grâce aux photographes, poursuivent avec le rôle essentiel de ce média dans la vulgarisation scientifique. Avant de s’interroger sur l’apparence, les photos retouchées, faisant glisser le lecteur dans un monde factice, loin des ambitions des reporters de l’entre-deux-guerres et des années 1950.
Vendredi 17 juillet
Les enchaînés
France 5, 20 h 35
Un décryptage, par David Thompson, du fameux film d’espionnage d’Alfred Hitchcock, véritable charge antinazie, réunissant à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1945, Ingrid Bergman et Cary Grant sous la coupe du producteur David O. Selznick. Images d’archives, témoignages et entretiens avec Sidney Gottlieb et Bill Krohn.
RADIO
11 et 12 juillet
Rencontres photographiques
France Inter
Programmation spéciale autour du festival de photographies d’Arles, marqué cette année par les expositions (jusqu’au 13 septembre) de Willy Ronis, Martin Parr et Nan Goldin, et un hommage à Robert Delpire, éditeur, galeriste et producteur.
Samedi 11 juillet
Koltès
France Culture, de 15 h à 17 h
Une évocation de la vie et des écrits de Bernard-Marie Koltès, à grands renforts d’archives, avec notamment Lucien Attoun, ancien producteur à France Culture, qui le fit entrer dans le répertoire de la fiction dès 1972. À suivre justement, le samedi 18 juillet (de 20 h à 22 h), par la Nuit juste avant les forêts, récité par Denis Lavant.
Samedi 11 juillet
Explorations musicales et politiques
France Culture, de 20 h à 21 h
Voilà dix ans, Daniel Barenboim et Edward W. Said créaient le West Eastern Divan Orchestra pour promouvoir la paix au Proche-Orient à travers la musique classique et la formation d’un orchestre symphonique composé d’Israéliens et de Palestiniens. En direct du musée Calvet d’Avignon, Jean-François Sivadier et Nicolas Bouchaud donnent une lecture des entretiens partagés entre les deux fondateurs.
Dimanche 12 juillet
Extinction
France Culture, de 20 h à 22 h
Une adaptation radiophonique du roman de Thomas Bernhard, dite par Serge Merlin. Un exercice de style qui met en scène un narrateur, brebis galeuse d’une famille attachée à ses traditions, héritier d’un domaine dont il se fout, revenant sur les lieux pour les funérailles de ses parents, disparus dans un accident de voiture (un père ancien membre du parti nazi, une mère maîtresse d’un archevêque). Pour sortir du marasme familial, « éteindre » définitivement ce que le rattache un peu à son enfance et à ses origines, il lui faudra raconter, tout raconter, cul sec. L’occasion, dans un fabuleux décor, gavé de rites respectés et bafoués à la fois, de cingler, une fois de plus, l’Autriche. Bernhard jubile, charge la mule, avec cette idée constante qu’on n’exagère jamais assez.
