Sélection TV/Radio

Jean-Claude Renard  • 19 novembre 2009 abonné·es

TÉLÉVISION

Lundi 23 novembre

Bandits, bandits

Arte, 20 h 45

Récit abracadabrant autour des tribulations de nains voleurs tombés du ciel dans l’existence d’un gamin. Prétexte à un délire visuel et verbal de Terry Gilliam, trempé d’humour sarcastique, mûri dans l’esprit des Monty Python, épaulé par quelques figures de l’équipe légendaire, tels Michael Palin et John Cleese.

Mardi 24 novembre

Les réfugiés climatiques

France 5, 20 h 35

À la veille du sommet de Copenhague, une soirée spéciale avec documentaires, reportages (extraits de « Sale Temps pour la planète ») et débats.

Mercredi 25 novembre

L’objet du scandale

France 2, deuxième partie de soirée

Nouveau magazine depuis la rentrée, bimensuel, orchestré par Guillaume Durand, « L’Objet du scandale » est maintenant bien rodé. Selon le communiqué de France 2, ce programme « revient sur les polémiques et les sujets qui divisent l’opinion. En première partie d’émission, Guillaume Durand s’arrête sur la polémique de la semaine, entouré de témoins, d’experts, de personnalités, de journalistes, d’essayistes. À ses côtés, le corrosif Frédéric Bonnaud et l’inventif Jérôme Bonaldi. Puis Guillaume Durand revient sur “une affaire” qui a défrayé la chronique, fait divers ou fait de société, en compagnie de pénalistes et d’experts judiciaires. Enfin, l’émission se termine par un face-à-face choc entre Guillaume Durand et une personnalité qui a fait, qui fait, ou qui fera scandale » . Voilà qui promet. À regarder de près, le magazine est un monument de télévision. Le numéro du 28 octobre en offrait une illustration : en guise de polémique, la théorie du complot, avec Kassovitz et Bigard en service après-vente, dans une cacophonie inaudible, avec de petites maquettes d’avion sur le plateau. Pour assurer l’affaire qui défraye, en « révéler la face cachée », Jérôme Bonaldi rend compte de la cavale de Jean-Pierre Treiber. Habillé en chasseur, extirpé d’un feuillage installé dans le studio, duquel il sort lapin de garenne et truite. Faut bien croûter. Des arbres miniatures sont dispersés sur le plateau. Toujours dans l’esprit de bien illustrer. Il revient à Stéphane Guillon d’assurer le « face-à-face choc ». Une interview face caméra. Des bouts de répliques ou des phrases clés de l’entretien, saucissonnant l’interview, reviennent à l’écran en incrustation, accompagnés d’une musique d’outre-tombe. Faut bien insister. Surtout quand l’entretien se révèle définitivement creux. Difficile de faire plus putassier. Et voilà qui justifie une augmentation de la redevance, qui passe de 116 à 121 euros en 2010.

Jeudi 26 novembre

Eugène Ionesco

France 5, 21 h 35

Une évocation de l’auteur (par la réalisatrice Catherine Aventurier), maître du théâtre de l’absurde. Images d’archives à la clé. Avec cette idée :
« Je ne vois pas de différence fondamentale entre le tragique et le comique. Pour moi, le tragique est une phrase du comique et vice-versa. Et je crois même que le comique est plus désespéré que le tragique. »

La Morsure de la folie

France 2, 23 h 15

Par Olivier Pighetti, une interrogation sur le difficile rôle à tenir, ou à subir, pour les familles dont les proches sont atteints de maladie mentale.

Nos juges

France 2, 0 h 05

« Les tribunaux d’instance sont à la justice ce que les urgences sont à la médecine » , pointent les réalisateurs Sarah Lebas, Richard Puech et Alexis Marant, en préambule au documentaire. Portrait d’un juge d’instance, à Châteaubriant (Loire-Atlantique), au cœur de la vie ordinaire et au plus près des justiciables.

RADIO

Lundi 23 et mardi 24 novembre

Sur la route

France Inter, de 21 h à 22 h

Deux rendez-vous avec Mark Knopfler, ancien leader du groupe Dire Straits.

Mardi 24 novembre

Les cabarets orientaux

France Culture, de 9 h à 10 h

El Djazaïr ou le Tam. Des années 1930 aux années 1980, tous les artistes du Maghreb se sont produits dans ces salles de concert, mêlant touristes, fins connaisseurs, immigrés et curieux. Entre créativité et popularité, la musique populaire du Maghreb s’est répandue depuis ces lieux devenus mythiques. Rebondissant sur l’exposition « Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France », à la Cité nationale de l’immigration, à Paris, Catherine Guilyardi propose une rencontre avec les derniers artistes de cette épopée culturelle, constituée d’archives. À suivre, le lendemain (même heure), par un retour sur le documentaire de Monique Hervo, Chroniques du bidonville, réalisé entre 1959 et 1962, à Nanterre.

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