Grève de la faim

Xavier Frison  • 10 décembre 2009 abonné·es

Lundi, quatre sans-papiers entamaient leur 25e jour de grève de la faim à Saint-Denis (93). Très affaiblis, amaigris de 15 kg, ces membres du Collectif 93 de lutte pour les sans-papiers attendent de la préfecture une régularisation en bonne et due forme pour « travailler dignement, comme les autres humains » . Le dialogue est entamé mais, « pour l’instant, nous n’avons aucune certitude » , résume d’une voix faible Mamadou Doumbia, un Malien aide-pâtissier de 28 ans. Comme ses camarades d’infortune, algériens et tunisiens, il se contente « d’eau, de sucre et de thé, lassé de voir que toutes les démarches entreprises jusqu’ici n’ont servi à rien ».

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