L’assassinat de François Duprat et la liberté de l’histoire

La rédaction de la biographie du politicien d’extrême droite se heurte à une législation qui entrave la recherche historique.

Joseph Beauregard  et  Nicolas Lebourg  et  Dominique Sistach  • 1 avril 2010 abonné·es

Comme de coutume, l’ensemble des extrêmes droites vient de rendre hommage à François Duprat, mystérieusement tué par une bombe le 18 mars 1978. Intellectuel et négationniste, néofasciste et collaborateur de services étatiques, nationaliste entretenant des liens dans tous les espaces politiques et dans de très nombreux pays, figure des mouvements Occident et Ordre nouveau, Duprat était alors le numéro deux du Front national, à la création duquel il avait participé.

François Duprat serait-il condamné à demeurer un sujet historique tabou ? Sa biographie est l’objet exemplaire des tensions juridico-politiques qui prévalent à l’écriture de l’histoire du temps présent [^2]. Regardant les libertés publiques, la question ne doit

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Idées
Temps de lecture : 4 minutes