Pourquoi l’Algérie hésite…

Un pouvoir plus à l’écoute et le souvenir d’une décennie de massacres rendent la perspective d’une révolution algérienne plus hypothétique. Reportage.

Meriem Laribi  • 24 février 2011 abonné·es
Pourquoi l’Algérie hésite…
© Photo : batiche / afp

En Algérie, il faut admettre que nous sommes loin de ce qui se passe à Bahreïn et en Libye. Ici, pas de répression violente, pas de morts, le gouvernement semble tenter de se dépêtrer de la crise actuelle pour en sortir renforcé. Il est prêt à tout donner pour calmer les foyers de tension. C’est le moment de revendiquer. Les étudiants, un peu partout en grève, ont obtenu l’annulation d’un décret dévalorisant leurs diplômes en quelques jours de mobilisation. Des contractuels de la Fonction publique ont été titularisés après un simple rassemblement. Bref, que celui qui a quelque chose à dire le dise maintenant.

On tremble dans les hautes

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