Un changement possible… mais « compliqué »

Nolwenn Weiler  • 17 février 2011 abonné·es

Parmi les mille et une promesses du Grenelle, celle de réduire de 50 % d’ici à 2018 les quantités de pesticides utilisées en France. L’Institut national de la recherche agronomique (Inra) a même été chargé d’étudier la faisabilité de ce scénario. Les 80 experts qui se sont attelés à la tâche ont rendu leurs conclusions en janvier 2010. Ils affirment que, s’il est possible, ce changement radical de mode de culture n’en serait pas moins compliqué… Il impliquerait des budgets ambitieux, notamment en matière de recherche et de formation des acteurs concernés (agriculteurs, techniciens, agronomes). Les experts glissent aussi que cette diminution des pesticides induirait un changement total et global du fonctionnement économique de la filière agricole. Et qu’elle s’accommoderait difficilement avec le développement des agrocarburants. C’est pourtant ces derniers que le gouvernement a choisi de financer. À hauteur de 196 millions d’euros (via des exonérations fiscales) pour 2011 !

Consulter l’étude de l’Inra.

Écologie
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