Fukushima : chronique d’une catastrophe annoncée

Depuis 2003, le nucléaire nippon a minimisé les risques, malgré les avertissements. La Tepco, exploitant privé de Fukushima, est dans le collimateur, tout comme les autorités.

Claude-Marie Vadrot  • 24 mars 2011 abonné·es

La révélation ne constituera pas une surprise pour ceux qui suivent l’actualité nucléaire au Japon : dans un rapport daté du 28 février, soit dix jours avant le séisme, la Tokyo Electric Power (Tepco), exploitant privé de la centrale de Fukushima Daiichi, signale à l’agence japonaise de sûreté nucléaire, la Nisa, qu’elle n’a pas effectué les contrôles prévus sur plusieurs éléments de la centrale. Entre autres : un moteur et un générateur électrique d’appoint pour le réacteur n° 1, équipements qui ont fait défaut pour le refroidissement des réacteurs à la suite du tsunami. La Nisa avait

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Publié dans le dossier
Libye, la guerre du moindre mal
Temps de lecture : 3 minutes