dans l’hebdo N° 1161 Acheter ce numéro
La paranoïa pseudo-sécuritaire d’Israël a une nouvelle fois fait des ravages. Après des pressions exercées sur le gouvernement grec pour que celui-ci empêche la flottille pour Gaza de quitter le Pirée, le gouvernement israélien a agi tous azimuts pour empêcher un groupe de militants de prendre part à une manifestation contre le mur.
Ce sont d’abord les compagnies aériennes, en tête desquelles Air France, qui ont refusé, à Paris, Genève, Vienne, Bruxelles, Francfort et Rome, d’embarquer quelque trois cents militants qui devaient aller manifester en Palestine contre « le mur de l’apartheid ».
Cela, visiblement, avec la complicité du ministère français des Affaires étrangères, qui avait donné des consignes dans ce sens.
Quarante-neuf personnes, qui avaient réussi à passer à travers les mailles du filet, ont été arrêtées à l’aéroport de Lod (Tel-Aviv) et enfermées à Ramle, près de Tel-Aviv, et à Bersheba, dans le sud du pays. Les organisateurs de cette opération dite « Bienvenue en Palestine » protestaient lundi soir contre l’inertie du consulat de France, qui n’a apporté aucun appui aux ressortissants français. Une manifestation devait se tenir mardi à 13 h, devant le ministère français des Affaires étrangères.
Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.
Faire Un DonPour aller plus loin…
À Chypre, escalade de violences envers les étrangers
En Sicile, les damnés de la serre
La gauche grecque, du pouvoir à la marginalisation
