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Il y avait l’immense dérive des coûts et des délais (déjà deux ans de retard, pas d’entrée en service avant 2016), la dissimulation récente d’accidents du travail et, plus largement, des soupçons récurrents sur la sûreté de l’EPR, pourtant argument principal des zélateurs du réacteur nucléaire « dernière génération », en construction à Flamanville (Manche). Aujourd’hui, ce sont des malfaçons sur le béton des structures qui « mettent en cause la qualité de plusieurs constructions vitales pour la sécurité du futur réacteur EPR de Flamanville », assène une Autorité de sûreté nucléaire très en colère dans des courriers révélés par le Canard enchaîné la semaine dernière. L’EPR survivra-t-il à la présidentielle de 2012 ?
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