Polisse, de Maïwenn Le Besco
Film à la gloire des policiers de la Brigade de protection des mineurs – pourquoi pas ? –, Polisse , de Maïwenn Le Besco, ressemble à un long feuilleton de M6 avec des comédiens qui en font des tonnes, et des dérapages de très mauvais goût, comme cette séquence où, après avoir enlevé violemment des enfants à leurs parents roms, les flics, à force de gentillesse et de bonne humeur, finissent par les faire rire et danser. Le mauvais goût, spécialité de Maïwenn ? Dans le Nouvel Observateur du 13 octobre, la cinéaste, estimant que la Ddass, pour l’utilisation des enfants à l’écran, ne lui a pas suffisamment fait confiance, s’exclame : « Je ne suis pas Jean-Claude Brisseau. » Tient-elle le cinéaste, auteur des Choses secrètes et des Anges exterminateurs , pour un pédophile ? Le sous-entendu est infamant.
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