Cher Silvio Berlusconi …

… on vous souhaite une belle retraite !

Bernard Langlois  • 13 novembre 2011
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[C’était en novembre 2001. Silvio Berlusconi était attendu en visite officielle en France, plus précisément à Périgueux (pourquoi Périgueux ?… Pourquoi pas !), où Jacques Chirac allait l’accueillir en grande pompe. Quelques jours avant ce raout d’Etat, j’avais tenu une réunion publique dans la capitale périgourdine, à l’invitation des militants d’Attac du coin. Je m’étais amusé à imaginer le discours qu’allait tenir le Président français quelques jours après en recevant son hôte italien : ça donnait ce qui suit, que j’exhume pour la circonstance, alors que les Italiens se sont enfin débarrassés de ce malfaisant guignol …]

[Toast de M. Jacques Chirac, président de la République française, en l’honneur de la visite en France de M. Silvio Berlusconi, président du Conseil italien, en la bonne ville de Périgueux, le mardi 28 novembre 2001.]

Illustration - Cher Silvio Berlusconi …

Monsieur le président du Conseil, Cher Silvio Berlusconi,

C’est avec une grande joie que je vous accueille aujourd’hui, en mon nom propre et au nom de la France, dans cette belle capitale périgourdine, dont vous allez pouvoir apprécier, dans un instant, les spécialités gastronomiques justement réputées.

Mais avant de nous livrer aux joies de la table, laissez-moi porter un toast à votre beau pays, que nous aimons tant, et à vous-même, Monsieur le président du Conseil, qui en êtes, depuis le 13 mai dernier, où vous avez si brillamment remporté les élections législatives, le premier responsable.

Coïncidence bien sûr, mais de quelle portée symbolique, que cette date du 13 mai qui fut aussi, comme vous le savez, celle du retour chez nous aux affaires du général de Gaulle, dont je suis le lointain successeur et l’héritier fidèle. Le 13 mai 1958 marque, en France, la fin du régime confus des partis, qui nous avaient conduits au bord du gouffre, et le commencement du redressement qui a rendu sa grandeur à notre pays. Je ne doute pas que, sous votre conduite éclairée, le 13 mai 2001 soit le grand jour d’une nouvelle Renaissance italienne, après ces années noires, ces années de confusion, où des coalitions irresponsables, alliées à des magistrats vindicatifs, ont failli saper la confiance du peuple en ses élites, en ses entrepreneurs, ses capitaines d’industrie, dont vous êtes un si éminent représentant.

Votre parcours, mon cher ami, est en tous points exemplaire.

C’est celui d’un homme qui s’est fait tout seul, à la force du poignet, et qui a gravi tous les échelons de la réussite, celle d’un bâtisseur, d’un financier hors pair, d’un formidable patron des médias, d’un homme de communication sans rival. Vous auriez pu vous contenter de jouir, sans entraves, de votre immense fortune accumulée par vos mérites ; vous avez choisi, bel exemple pour votre jeunesse, de mettre votre expérience et votre savoir faire au service de votre pays. Une première tentative, en 1994, tourna court. Vous fûtes porté au gouvernement par les électeurs, mais la coalition de vos adversaires, leurs campagnes de dénigrement, et, il faut bien le dire, la légèreté coupable de vos alliés vous ont alors empêché de mener à bien la tâche de redressement pour laquelle le peuple vous avait choisi,

Alliez-vous renoncer, vous retirer sous votre tente, abandonner à son sort un pays ingrat et frivole qui ne vous méritait pas ? C’était mal vous connaître ! Vous êtes reparti au combat, sûr de votre force, cernant vos ennemis de toutes parts à l’abri de ces forteresses médiatiques par vous édifiées. «  Nous attaquerons par le ciel, par la terre et par la mer — déclarez-vous dès le printemps 2000, après une campagne victorieuse aux régionales —, et nous gagnerons! »

Quel bel exemple de pugnacité et de foi dans l’avenir ! Vous avez patiemment retissé les liens de votre grande coalition libérale, dont votre parti, Forza Italia ! — quelle trouvaille que ce beau nom, qui est aussi un cri de guerre : Allez l’Italie! —, est le vaisseau amiral.

Vous avez su donner leur place, toute leur place, mais juste leur place, à vos alliés : l’habile M. Gianfranco Fini, que certains voudraient exclure du jeu politique sous le fallacieux prétexte qu’il est l’héritier de Mussolini, comme s’il fallait toujours ressasser les vieilles querelles et ne regarder l’avenir que dans un rétroviseur ! Et aussi le turbulent M. Umberto Bossi, bien légitimement attaché à la prospérité de sa belle région lombarde, que vos adversaires décrivent comme un factieux et un séparatiste, comme si, à l’heure où nous construisons ensemble notre grande Europe libérale, il fallait encore frileusement se replier sur l’État-nation. (…)

Vous voici donc, depuis ce beau 13 mai, réinstallé, en pleine force de l’âge — vous avez 65 ans, que vous portez beau ! — au sommet et bien décidé à y rester. L’Italie vous contemple avec les yeux de Juliette, vous êtes son Roméo, laissez-moi rappeler à cette assemblée les étapes de votre irrésistible ascension …

(…) Vous vous lancez dans les affaires à la fin des années soixante, au sortir de l’université de Padoue. Votre premier secteur d’activités est l’immobilier. Vous n’êtes pas bien riche encore, il vous faut lever des capitaux. On dit que votre père, Luigi Berlusconi, vous aurait aidé à fonder votre première société, en l968, Edilnord. Il est banquier, votre papa, plus précisément directeur général d’une petite banque de Milan, la Banca Rasini, qui ne paie pas de mine. Mais dont on découvrira, des années plus tard, qu’elle a très bonne réputation dans les milieux mafieux. Vos premières opérations immobilières, vos fameuses cités-jardins de la région milanaise, doivent beaucoup aux riches clients siciliens de la Banca Rasini.

Ce n’est pas un secret, un journaliste de vos amis, Paolo Madron, le raconte, dans la seule biographie autorisée qui vous est consacrée le Gesta del Cavaliere , ouvrage à votre gloire paru en 1994. Voici ce qu’on peut y lire : «  Les cités-jardins ont servi à rapatrier des valises d’argent jadis déposées dans la Suisse voisine. A la fin des années soixante, les routes qui conduisent au « pays des gnomes » sont encombrées de contrebandiers qui vont mettre en sûreté l’argent de la riche bourgeoisie, terrorisée par les kidnappings.  » (A l’époque, en effet, la Mafia pratique l’enlèvement à une grande échelle et la bourgeoisie italienne paie de grosses rançons).

« Le Cavaliere — continue votre biographe —  rend visite à Rasini et lui demande de le recommander auprès de ses amis, clients ou non de la banque, qui ont fait passer beaucoup d’argent à l’étranger. Berlusconi n’a jamais voulu révéler les noms de ceux qui l’ont financé. Par la suite, il les a tous largement indemnisés ». Fin de citation. Vous avez toujours su, cher Silvio Berlusconi, renvoyer l’ascenseur, comme on dit chez nous. Discrétion et gratitude sont les mamelles du succès. Ainsi vous êtes-vous fait de solides amitiés qui vous ont accompagnées tout au long de votre carrière.

Mais il peut paraître surprenant, pour un public français, qu’on puisse ainsi évoquer, dans un livre quasi officiel, une « biographie autorisée », des liens avec la Mafia, de l’argent sale provenant d’activités criminelles — les enlèvements, mais aussi la drogue, secteur également en plein boom. Mais outre que tous ces faits sont prescrits depuis longtemps, et qu’ils peuvent passer pour des erreurs de jeunesse, je veux voir dans votre franchise un signe de votre belle intelligence, de votre sens des réalités ainsi qu’une remarquable adéquation avec les mentalités et les mœurs d’un peuple qui parfois nous surprend.

Les « hommes d’honneur », comme on les appelle, font en effet partie intégrante du paysage italien, au même titre que la tour de Pise ou le pont des Soupirs. Et si l’homme du Nord que vous êtes n’appartient pas à Cosa nostra , vous avez toujours su composer habilement avec elle. Certains de vos plus proches collaborateurs ne vous ont-ils pas été recommandés chaudement par des chefs de famille siciliens ? D’ailleurs, n’avez-vous pas beaucoup investi en Sicile et fait preuve sur cette île de nombreuses libéralités qui vous honorent ?

Lorsque, des années plus tard, au plus fort de « L’Opération mains propres  », des magistrats courageux s’attaquèrent avec succès au crime organisé, on raconte que les principaux chefs de la Coupole entreprirent une opération délicate de déstabilisation de la classe politique, accompagnée, pour asseoir sa crédibilité, par de terribles attentats où des juges et des procureurs laissèrent la vie : c’est ainsi que périrent, chacun s’en souvient, le 23 mai 1992, sur l’autoroute Punta Raisi-Palerme, à Capaci, le très célèbre et pugnace juge Giovanni Falcone, avec son épouse et les membres de son escorte ; et, deux mois plus tard, le 19 juillet, le juge Paolo Borsellino, qui avait repris ses dossiers où figuraient entre autres des enquêtes sur des affaires de blanchiment où étaient impliqués des hommes d’affaires de votre très proche entourage.

En quoi consistait cette opération politique engagée par Cosa nostra au début des années quatre-vingt-dix ? Si l’on en croit plusieurs ouvrages, dont un qui vient de paraître en français ( il s’appelle l’Odeur de l’argent. Les origines et les dessous de la fortune de Silvio Berlusconi [^2] et ses auteurs, cette fois, un journaliste de La Republicca , Marco Travaglio, et un député membre de la commission anti-Mafia, Elio Veltri, ces auteurs, donc, ne vous veulent pas que du bien !), il s’agissait d’en finir avec les partis traditionnels, de gauche ou de droite, déjà largement discrédités, et de faire émerger de nouvelles formations issues des milieux d’affaires en lien avec les hommes d’honneur et capables de mettre un holà à la curiosité maladive des juges … Vous étiez, selon ces auteurs, très directement impliqué dans cette opération, et les dates correspondent en effet à la création ex-nihilo de votre parti Forza ltalia !

C’est évidemment une coïncidence. Tout juste si on ne vous accuse pas d’être le commanditaire des attentats contre les malheureux juges ! Permettez-moi de le dire avec force, cher Silvio, ces spéculations sont odieuses, diffamatoires et pour tout dire : abracadabrantesques. C’est une chose de faire preuve de réalisme en prenant en compte le fait incontournable de la Mafia — comme vient de le déclarer il y quelques jours à peine votre ministre de l’Equipement, je le cite: «  La Mafia a toujours été là. Nous devons cohabiter avec elle.  » Autre chose d’accorder le moindre crédit à des accusations sans fondement qui visent à déstabiliser votre gouvernement et à bafouer la volonté du peuple italien, qui vous a si massivement accordé sa confiance. Je le dis tout net : c’est une atteinte à la démocratie. Et ces attaques odieuses n’encourent que notre mépris.

Comme est inacceptable cette réaction du président de la Commission contre le crime organisé du Conseil supérieur de la magistrature, commentant la sage décision que vous venez de prendre en réduisant considérablement les effectifs affectés à la protection des juges anti-Mafia, un poste budgétaire très excessif. Qu’a donc déclaré ce magistrat, à qui je ne doute pas que vous saurez rentrer les odieux propos dans la gorge ! Ceci, je le cite : «  Le message est très clair : L’État ne veut plus protéger ses serviteurs les plus exposés. Doit-on entendre par là que l’État a passé un deal avec la Mafia ?  » Comment de telles accusations seraient-elles tolérées ? (…)

Mais je m’aperçois que j’ai anticipé, et votre parcours est trop riche, Monsieur le président du Conseil, pour qu’on fasse l’économie de quelques étapes décisives. (…) Vous commencez donc, à la fin des années soixante, une carrière de bâtisseur couronnée de succès. Comme vous le savez, je suis moi-même un fonctionnaire depuis toujours, et je serai bien en peine de m’y reconnaître dans le glacis de vos sociétés multiples et gigognes, qui au fil des années apparaissent, disparaissent, se fondent, s’entremêlent, s’expatrient, essaiment, se décapitalisent, se recapitalisent, se cannibalisent, s’adossent, s’épaulent… Un chat fourré n’y retrouverait pas ses bilans, et j’entends bien, qu’en homme habile, vous le faites exprès. Comment vous en vouloir, quand on connaît l’acharnement que vos ennemis mettent à vous chercher des poux dans la tête !

Le livre très malveillant, dont je faisais état tout à l’heure, (…) ne recense pas moins de quatorze affaires judiciaires vous concernant, jugées, prescrites ou encore en cours : corruption, financement illégal de partis politiques, faux bilans, fraude fiscale, concussion, et même — j’y faisais allusion tout à l’heure —, complicité d’attentat. Acharnement, le mot paraît faible ! Notons que, pour la plupart de ces procès, vous avez obtenu justice : acquittement au bénéfice du doute ou prescription par le biais de circonstances atténuantes, quand l’accusation n’est pas tombée du fait de l’amnistie. (…)
Donc, vous semblez devoir vous tirer sans dommage de toutes ces mauvaises passes où vous entraîne le sombre désir qu’on a de vous nuire. D’autant que, au poste éminent où vous a mis la volonté populaire, avec tous les hommes dévoués que vous avez placés aux postes clés dans tous les secteurs de l’Etat, on voit mal qu’il soit encore possible de vous atteindre.

(…)

Au nombre des ennuis judiciaires qui vous sont faits sans relâche, il faut noter une vieille accusation, définitivement enterrée : celle qui vous reprochait un faux témoignage dans l’affaire de la Loge P 2. Vous en fûtes, en effet, de cet étrange atelier maçonnique où se côtoyait le gratin de la politique et des affaires et c’est là que vous nouâtes de précieuses amitiés : celle, notamment, du leader socialiste Betino Craxi, qui allait devenir Premier ministre en 1983 et qui régna de longues années sur la vie politique italienne en bonne intelligence, du reste, avec la Démocratie chrétienne.

Comment vous en vouloir? Quel homme ambitieux et capable pouvait, à l’époque, ne pas fréquenter ce lieu de pouvoir occulte qui n’acceptait en son sein que les meilleurs, ce lieu où se rendaient, entre gens de bonne compagnie et de bonnes mœurs, tous tendus dans l’effort de bâtir une société fraternelle, bien loin des absurdes clivages politiques obsolètes, les vrais arbitrages de la vie publique et économique du pays ? Vous étiez déjà un homme riche, vous devîntes en quelques années un homme immensément riche et incontournable. Votre empire partout étendait ses tentacules, votre générosité était sans borne, vos puissants amis savaient déblayer le chemin de votre réussite.

Ni de gauche, ni de droite, vous avez toujours su rester un homme du centre, vos ennemis disent “du milieu”. Et vous eûtes alors votre trait de génie, qui installa définitivement votre pouvoir : après l’immobilier, les sociétés financières, le football — que sais-je encore ! —, vous avez compris que l’avenir était à la communication. En quelques années, avec la bénédiction de tous vos protecteurs, vous avez su bâtir un véritable empire médiatique, régner sur la presse, l’édition, la publicité et surtout la télévision : c’est à cette époque que vous reçûtes un de vos fameux surnoms : Sua Emmitenza , “son Émetteur” … C’est aussi à cette époque, à la fin des années quatre-vingt, que les Français vous ont découvert.

Grâce à Craxi, qui vous fit connaître à son ami François Mitterrand, président de la République française (…), lequel vous chargea d’enfoncer une bonne fois pour toutes l’édifice vermoulu du monopole de la radio-diffusion-télévision française, qui contrariait le formidable appétit d’images que manifestaient les Français. J’avais moi-même commencé le travail en privatisant la Première chaîne — mais il manquait encore ce grain de folie, cette grande secousse, cette explosion de plumes, de strass et de paillettes que votre regrettée Cinquième, adoptant les recettes de vos chaînes italiennes, a su apporter à notre PAF. (…) Votre influence fut décisive : avec ou sans Berlusconi, la télévision française s’est définitivement berlusconnisée et ne diffuse plus que des berlusconneries. Personne ne s’en plaint, ni chez vous, ni chez nous, sauf peut-être quelques intellectuels, cette engeance.

Car enfin, que demande le peuple ? Nous le savons bien, vous et moi, et c’est du reste nos ancêtres communs qui nous l’ont appris: « Panem et circenses ! », du pain et des jeux. Pour le pain, nous savons que nul n’y pourvoit mieux que la main invisible du marché ; pour les jeux, vous nous avez montré le chemin (…). Le peuple s’amuse, nous vaquons en paix aux affaires sérieuses. Comme vous le rappeliez récemment de façon peut-être un peu abrupte, mais si juste au fond, nul ne peut contester la supériorité de notre belle civilisation.

Cher Silvio Ber1usconi, vous voici donc de nouveau en charge des destinées de votre pays. À peine eûtes-vous à faire campagne, tant est grand le discrédit d’une gauche impotente. Votre formidable maîtrise des médias, cette présence, ce charme qui vous caractérise — ainsi, il faut bien le dire, que le savant quadrillage de vos hommes sur le champ médiatique (et qui est maintenant complet avec le contrôle des chaînes publiques, qui déjà savaient vous ménager) —, tous ces atouts vous dispensaient d’un programme. Du reste, vous professez, comme moi, cet adage que partagent tous les vrais politiques: «  Les promesses électorales n’engagent que ceux qui les écoutent.  » Vous n’avez qu’un but : libérer les forces du marché ! Vous y mettez toute votre ardeur.

Ensemble, avec tous nos partenaires, nous nous attachons à construire une grande Europe libre dans un monde libre. Plus que tout autre, vous avez su montrer, lors du dernier sommet de Gênes, avec quelle fermeté vous saviez contenir les forces du dépit, de la haine, du désordre. Votre leçon ne sera pas perdue. Vous avez su aussi, depuis ce funeste 11 septembre, montrer la solidité de votre solidarité avec nos grands amis américains et la vaillance de votre soutien à l’indispensable bataille contre le terrorisme international. Peut-être ne serez-vous pas en première ligne dans un aspect très secondaire de cette bataille : je veux parler de la lutte contre les paradis fiscaux … Vous savez mieux que quiconque qu’une certaine opacité est nécessaire aux affaires et que l’argent doit pouvoir circuler librement, y compris dans des valises. Là non plus, je ne vous jetterai pas la pierre.

Allons, il est temps de conclure, nos estomacs l’exigent !

Compagnons, amis, chers collègues, mesdames et messieurs, je vous invite à lever vos verres en l’honneur de notre hôte, à l’amitié franco-italienne, à ce tunnel entre nos deux pays que nous allons bientôt rouvrir, n’en déplaise aux grincheux.

Et comment, face à celui qu’on nomme en son pays le Cavaliere , renoncerais-je à ma célèbre formule: «  À nos chevaux, à nos femmes, et à ceux qui les montent !  »

(PCC B.L.)

[^2]: Fayard, 2001

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Temps de lecture : 17 minutes
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