Le jugement est sans appel, les formules, ciselées, font mouche : s’il a bien été élu, un jour, par une majorité d’électeurs, Sarkozy n’a jamais vraiment été président de la République. A peine intronisé, il est redevenu candidat, le seul rôle qu’il maîtrise.
Il est « l’aprésident » :
« Cette présidence interrompue avant l’heure n’aura depuis le début existé qu’en pointillés. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir voulu jouer les maîtres du monde. Président de théâtre, président de sommets, toujours attiré par les signes du pouvoir, sans jamais réussir à en comprendre ni à en maîtriser les ressorts, chaque fois un peu plus comédien sur la scène internationale, un peu moins crédible à domicile. »
Mais pourquoi devrait-on réélire un homme qui a si mal occupé la fonction ?
Je vous invite ce matin à jeter plus qu’un coup d’œil
sur Totem, l’excellent blog de l’universitaire André Gunthert, maître de conférences à l’École des hautes études en sciences sociales, où il dirige le Laboratoire d’histoire visuelle.
Un régal.
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