Quand Paris avait du ventre
Les Halles vues par Robert Doisneau durant 40 ans. Un regard sociologique et esthétique.
dans l’hebdo N° 1194 Acheter ce numéro
Voilà deux femmes habillées de noir transbahutées sur un diable tiré par un ouvrier au carrefour d’une rue. Elles s’accrochent ferme à la carlingue, cramponnées aux barres latérales. Derrière elles, une voiture qui passe, une colonne Morris, des étals, des gens qui s’affairent, vont, viennent, déguerpissent. Ce sont les Filles au diable , en 1933. Robert Doisneau a tout juste 21 ans, opérateur chez André Vigneau.
Déjà arpenteur impénitent, il inscrit la route vers les Halles comme un chemin privilégié dans ses buissonneries quotidiennes. Depuis le XVIe siècle, le terrain s’est imposé en « ventre de Paris ».
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