Une révolution entravée
Plus d’un an après la chute de Ben Ali, l’absence d’épuration et l’incompétence des islamistes d’Ennahda menacent les acquis démocratiques. Cernée par la répression, la société civile ne renonce pourtant pas.
dans l’hebdo N° 1199 Acheter ce numéro
Avant de devenir professeur de philosophie, Jamel Tlidi a longtemps milité à l’université de Tunis. Aujourd’hui, lorsqu’il s’agit de donner un nom au 14 janvier 2011, fin du régime Ben Ali, il marque un silence, pour finalement qualifier l’événement d’« enrifa », qui veut dire diminution en arabe. Le terme « révolution » ne lui convient pas, il penche plus pour un « relâchement du système autoritaire ».
La soudaine liberté d’expression et d’association a certes bouleversé le quotidien des Tunisiens. « Une révolution s’est produite dans les têtes. C’est la fin de la peur », estime la blogueuse Henda Chennaoui. Pour autant, les forces de la révolution ne sont pas parvenues à imposer
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