Finkielkraut et la postérité

Politis  • 3 mai 2012
Partager :

Le philosophe médiatique Alain Finkielkraut ne veut pas dire pour qui il s’apprête à voter. La France entière attend pourtant de connaître son opinion. Je ne suis pas sûr, dit-il, que « mes impressions méritent de passer à la postérité ».
Dommage que cet accès soudain d’humilité, qui certes l’honore, ne se soit pas emparé de lui un peu plus tôt. En 2007, par exemple, quand il avait nettement laissé paraître son choix en faveur de Nicolas Sarkozy. Finkielkraut serait-il un déçu du sarkozysme ?

Soutenez Politis, faites un don.

Chaque jour, Politis donne une voix à celles et ceux qui ne l’ont pas, pour favoriser des prises de conscience politiques et le débat d’idées, par ses enquêtes, reportages et analyses. Parce que chez Politis, on pense que l’émancipation de chacun·e et la vitalité de notre démocratie dépendent (aussi) d’une information libre et indépendante.

Faire Un Don