Le corps a ses raisons

Kim Hanjo fait basculer le quotidien et resurgir le passé à partir d’infimes sensations.

Marion Dumand  • 10 mai 2012 abonné·es

Le vieux ne veut pas mourir. Il ne bouge plus, ne parle plus. Il reconnaît les visages, sa femme, ses enfants, mais il a oublié leur vie passée. Il se laisse entourer, se laisse laver. On lui passe des vêtements propres et son corps jouit du bien-être retrouvé, et de son corps au bonheur furtif remonte le souvenir d’une bohême jeunesse. « Je me souviens d’une personne qui m’a quitté parce que son corps était triste. »

Ainsi commence le récit du vieux, à rebrousse-poil, par les fins, la sienne proche, celle lointaine du premier amour. C’est un récit au milieu

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Culture
Temps de lecture : 3 minutes