Le cri d’alarme de Salah Hamouri

Le jeune Franco-Palestinien, détenu sept ans en Israël, tente d’alerter les autorités françaises sur le sort des prisonniers palestiniens, dont certains suivent une grève de la faim depuis plus de deux mois.

Denis Sieffert  • 17 mai 2012 abonné·es

Quand il évoque le sort des prisonniers politiques palestiniens, Salah Hamouri sait de quoi il parle. Le jeune homme, longiligne, visage émacié, sort de sept ans de détention dans les prisons israéliennes. Libéré en décembre dernier parmi les Palestiniens échangés avec le soldat franco-­israélien Gilad Shalit, il a tout connu : les accusations sans preuves, l’interminable détention préventive, la condamnation par un tribunal militaire, le chantage aux aveux, la mise au secret, les privations de livres et de journaux, les fouilles répétées, la suppression du sel qui permet de retenir l’eau dans des organismes déshydratés, les mises à l’amende au moindre prétexte. Il a vécu ce que

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