Une équipe symbole de rupture

Bonnes surprises : des jeunes, autant de femmes que d’hommes, des personnalités issues des DOM-TOM, et une « charte de déontologie ». Une tonalité qui joue à fond la carte du changement. À suivre…

Michel Soudais  • 24 mai 2012 abonné·es

La composition d’un gouvernement constitue le premier acte politique d’un nouveau pouvoir. Si elle ne résume pas toute son orientation et ne présage pas de ses actes futurs, elle en dévoile la tonalité d’ensemble. Passé la cérémonie d’investiture et les rituels de sa prise de fonction, François Hollande était attendu dans cet exercice. Allait-il mettre en œuvre ses promesses de campagne ? S’appuyer sur des figures d’expérience ou promouvoir des têtes nouvelles ? Si la nomination de Jean-Marc Ayrault à Matignon n’était pas une surprise (Politis n° 1203), le gouvernement dévoilé le lendemain en recèle quelques-unes.

La première est le nombre important de « novices » appelés à illustrer le changement. Sur les trente-quatre membres du gouvernement, seuls cinq ont déjà occupé, par le passé, des fonctions ministérielles (Laurent Fabius, Pierre Moscovici, Michel Sapin, Marylise Lebranchu et Jean-Yves Le Drian). Sept, dont six

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Politique
Temps de lecture : 5 minutes