Immigration : témoignage d’un rescapé du « bateau cercueil »

Le 26 mars 2011, une barque chargée de 72 migrants quittait la Libye en guerre. Seuls neuf d’entre eux ont pu rejoindre en vie la terre ferme.

Politis.fr  • 2 juillet 2012 abonné·es

C’est l’histoire d’un massacre qui aurait pu être évité. Le 26 mars 2011, 62 migrants africains partent rejoindre l’Europe sur une embarcation de fortune. Au bout d’une quinzaine d’heures de navigation, le bateau se perd. A bord, l’eau manque, tout comme la nourriture et le carburant. Les téléphones portables permettent de joindre un prêtre érythréen basé à Rome. L’homme prévient à son tour les gardes côtes italiens. Est-ce ce coup de fil qui permit à un avion militaire d’envoyer des vivres aux naufragés ? L’OTAN, normalement prévenue, ne poussera pas plus loin les recherches. L’hélicoptère ne reviendra jamais.

Un rapport du Conseil de l’Europe, publié à la fin mars 2012, accuse l’Alliance d’erreurs ou de manquements.

«Nous n’étions plus des êtres humains» (blog de Marie Barbier, journaliste à L’Humanité )

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