Un « non » ouvrirait une brèche

Pour certains politiques, un refus de la France permettrait de renégocier le traité avec un meilleur rapport de force.

Michel Soudais  • 13 septembre 2012 abonné·es

Un refus de la France de ratifier le traité budgétaire européen ouvrirait une crise en Europe. L’argument a été employé par le gouvernement pour justifier son choix d’approuver un texte que son candidat, François Hollande, critiquait avant de s’installer à l’Élysée. Les opposants au traité ne l’entendent évidemment pas ainsi. « Pour le respect des règles budgétaires, il y a déjà hélas le six-packs », souligne la socialiste Marie-Noëlle Lienemann. Dans la novlangue des eurocrates, cette appellation désigne cinq règlements et une directive européenne, adoptés fin 2011, qui ont déjà considérablement durci le pacte de stabilité et renforcé la surveillance macroéconomique des États membres. « Il n’y aurait donc pas le feu au

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Publié dans le dossier
Traité européen : Et si on disait non
Temps de lecture : 4 minutes