Des manuels scolaires sous influence
L’historienne Sandrine Mansour-Mérien montre, à partir de l’étude d’ouvrages de terminale, le poids de la propagande israélienne.
dans l’hebdo N° 1252 Acheter ce numéro

Face à un sujet aussi passionnel que le conflit israélo-palestinien, qui appartient autant à l’actualité qu’à l’histoire, les livres scolaires devraient exposer à tout le moins les points de vue en présence. C’est hélas loin d’être le cas, comme l’a démontré, dans un document préparatoire à un colloque, Sandrine Mansour-Mérien. L’historienne a passé au crible sept ouvrages de terminale parmi les plus utilisés [^2].
Le « partage » : un refus arabe incompréhensibleLe vote de l’ONU, le 29 novembre 1947, appelé souvent « plan de partage », donne notamment lieu à une présentation plus que contestable. Sandrine Mansour-Mérien regrette que les livres scolaires n’inscrivent jamais ce « plan de partage » dans l’histoire d’un projet colonial déjà très avancé. Ainsi, le Nathan Le Quintrec note sèchement : « Le plan de partage de l’ONU est rejeté par les Arabes […]. Pour