Municipales : la grève des urnes
La forte abstention, qui a surtout profité aux listes de droite et du Front national, marque la démobilisation de l’électorat de gauche et son désaveu de la politique du gouvernement socialiste.
dans l’hebdo N° 1296 Acheter ce numéro

Dans les jours précédents le scrutin, plusieurs candidats de gauche avaient confié craindre plus une colère sourde de leur électorat qu’une « vague bleue », dont ils assuraient ne pas ressentir les prémices. La colère était bien réelle et a pris la forme d’une abstention record : 38,72 % en métropole. Cinq points de plus qu’en 2008 !
Ces abstentionnistes sont principalement des moins de 35 ans. Diplômés bac ou bac +2, + 3, selon un sondage Ifop réalisé dimanche auprès de 2 760 personnes inscrites sur les listes électorales dans des communes de plus de 1 000 habitants. L’institut pointe aussi une abstention de 50 % chez les ouvriers. Autre enseignement de cette étude : l’abstention affecte davantage l’électorat de la gauche : 43 % des électeurs de
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