Derniers jours avant la liberté

Dans *Philida,* le Sud-Africain André Brink livre une chronique de la fin de l’esclavage.

Anaïs Heluin  • 18 décembre 2014 abonné·es
Derniers jours  avant la liberté
Philida, André Brink, traduit de l’anglais (Afrique du Sud) par Bernard Turle, Actes Sud, 375 p., 23 euros
© Graeme Robinson

Pour Philida, le monde est un tricot. Aux mailles plus ou moins lâches, aux couleurs plus ou moins passées. Monsieur Linderberg, par exemple, employé du tribunal où elle va déposer plainte au début du roman qui porte son nom, a selon elle « l’air de seconde main ». « Comme un tricot raté qu’il a fallu le recommencer, mais vite fait mal fait », dit-elle dans son langage. Si on l’avait laissée faire, elle l’aurait bien rapiécé un peu, pour

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Littérature
Temps de lecture : 3 minutes