Départementales : L’élection à mille inconnues
Si l’on attend une faible participation, ce scrutin, inédit dans sa forme actuelle, n’est pas joué d’avance.
dans l’hebdo N° 1341 Acheter ce numéro

Une élection qui change de nom, de mode de scrutin, et destinée à élire des représentants d’une institution promise à la casse… À coup sûr, les départementales (nouveau nom des cantonales) mobiliseront peu d’électeurs les 22 et 29 mars prochains. Traditionnellement boudées par les Français – dans les années 1960, déjà, certains scrutins dépassaient les 40 % d’abstentionnistes –, les cantonales ont battu un record d’abstention en 2011, avec près de 56 % des inscrits qui ne s’étaient pas rendus aux urnes.
Cette fois, la toile de fond apparaît encore moins propice à la mobilisation. Entre un François Hollande qui déclarait, le 6 avril dernier, que « les conseils généraux ont vécu » et un Manuel Valls bien décidé à leur faire la peau avant de leur accorder un sursis « jusqu’en 2020-2021 », on peut comprendre le peu d’entrain à voter pour une institution que l’exécutif n’a eu de cesse de vouer aux gémonies ! Ajoutez à cela « le désenchantement politique actuel, notamment dans l’électorat de gauche, indique Thomas Frinault, maître de conférences en sciences
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