Le PS reprend goût à l’hégémonie
Ses résultats sont pourtant surtout dus aux sortants, qui ont méprisé leurs alliés possibles, EELV et LFI.
Ses résultats sont pourtant surtout dus aux sortants, qui ont méprisé leurs alliés possibles, EELV et LFI.
Malgré le duel annoncé comme certain pour 2022, le parti du Président chute, tandis que le RN recule partout. LR et le PS se rengorgent, ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle non plus.
Avec deux tiers d’électeurs abstentionnistes, difficile de tirer les leçons d’un scrutin, hormis un recul relatif du RN, l’effondrement de la Macronie et une cacophonie à gauche.
Les départementales et les régionales des 20 et 27 juin ont été détournées de leur objet par des polémiques sans rapport et surtout par la présidentielle, dont la campagne a déjà commencé.
Les incantations du PS à l’union des forces progressistes ont peu de chance d’aboutir sans un changement de cap. L’autre gauche cherche à réunir les opposants à la politique du gouvernement.
Le chercheur Christian Salmon pointe les faiblesses du discours de la gauche française.
Les frondeurs et leurs alliés visent le congrès pour créer un nouveau rapport de force. Toujours avec l’ambition d’infléchir le quinquennat de l’intérieur.
Les résultats du scrutin de dimanche ne sont certes pas aussi catastrophiques que certains le craignaient, mais le rejet de la politique du gouvernement se paie au comptant.
La défaite électorale du PS au premier tour des départementales désavoue la politique du gouvernement. Les électeurs de gauche continuent de bouder les urnes, laissant le champ libre à l’UMP et au FN.
Le classement des listes repris par les médias a donné une lecture faussée des résultats.
Tribunes
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TRIBUNE. L'universitaire Maryse Souchard espère qu'un fantastique mouvement d’abstention enlève toute légitimité à cette élection et oblige les vieux partis à changer en profondeur.
Marquée par les enjeux nationaux, l’élection du 22 mars s’annonce catastrophique pour les socialistes isolés. Dans le tripartisme qui se dessine, l’autre gauche cherche sa voie.
À la tête de budgets considérables, les conseils départementaux conservent l’essentiel de leurs attributions mais perdent la « compétence générale ».
L’« endormissement » des électeurs face au danger de l’extrême droite est réel. Mais qui en porte la responsabilité ?
L’extrême droite a depuis longtemps vampirisé l’UMP dans cette région gérée depuis 2001 par une majorité socialiste. Reportage
Si l’on attend une faible participation, ce scrutin, inédit dans sa forme actuelle, n’est pas joué d’avance.
Dans certains cantons, des rapprochements significatifs se dessinent entre EELV, le Front de gauche et parfois Nouvelle Donne.