19 morts dans l’attaque du musée du Bardo, à Tunis

Dix-neuf personnes sont mortes ce mercredi 18 mars dans l’attaque du Musée national du Bardo à Tunis, a déclaré le Premier ministre tunisien Habib Essid lors d’un point presse. Parmi elles, des touristes polonais, allemands, espagnols et italiens et deux Tunisiens, un civil et un policier.

La télévision tunisienne a indiqué que l’attaque était à présent terminée et les touristes évacués du musée. Les deux auteurs de l’attaque auraient aussi été tués.

Par ailleurs, le ministre de la Santé Saïd Aïdi a indiqué à la presse que 38 personnes avaient été blessées, notamment des ressortissants de France, d’Afrique du Sud, de Pologne, d’Italie et du Japon.

Vêtus d’uniformes militaires, d’après le Premier ministre, les deux assaillants sont arrivés vers 12h30 sur le site du musée. Ils ont ouvert le feu sur les touristes alors que ces derniers descendaient de leurs bus puis les ont pourchassés à l’intérieur, a indiqué Habib Essid.

Alors que des médias et politiques parlaient, dans l’après-midi, d’une prise d’otage, le Premier ministre ne l’a pas évoquée.

Principal musée de la capitale tunisienne, le Bardo est adossé au bâtiment du Parlement, où les députés ont été rassemblés dans le hall avant d’être évacués.

Selon le député Mohammed Troudi, interrogé par la radio Mosaïque FM, les «éléments armés» auraient tenté de se diriger vers le Parlement.

L’attaque n’a pas été revendiquée pour le moment.

Lors d’une brève conversation téléphonique avec son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi, François Hollande a exprimé la «solidarité de la France» avec la Tunisie, a indiqué l’Elysée.