Justice : La non-affaire du Méliès

Un non-lieu vient en effet d’être prononcé pour les quatre salariés mis à pied par Dominique Voynet.

Politis  • 12 mars 2015
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Outre de mauvais sondages, on connaît une autre raison pour laquelle Dominique Voynet ne s’est pas représentée aux élections municipales l’an dernier alors qu’elle était maire de Montreuil depuis 2008 : elle savait que les graves accusations qu’elle avait lancées contre l’équipe du Méliès étaient creuses. Un non-lieu vient en effet d’être prononcé dans cette « non-affaire » par le tribunal de grande instance de Bobigny. Les quatre salariés mis à pied par l’ex-édile, dont Stéphane Goudet, le directeur artistique du cinéma, avaient été soupçonnés d’avoir constitué « une caisse noire », alimentant notamment l’achat de « drogue » et générant « un déficit de recettes » estimé par la Ville « au minimum à 143 000 euros » depuis 2004. « Aucun des chefs d’accusation de détournements de fonds publics et de faux et usages de faux en écriture » n’a été retenu par le juge du tribunal qui a, en outre, souligné le contexte politique dans lequel ces poursuites ont été engagées. Désormais, dans le « dossier Méliès », Dominique Voynet est la seule à avoir maille à partir avec la justice, puisqu’elle est accusée par les employés du cinéma de diffamation. Début du procès : fin septembre.

Culture
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