dans l’hebdo N° 1345 Acheter ce numéro
À Strasbourg, un chimiste de Sanofi s’est donné la mort le 4 mars. Le cadre d’une quarantaine d’années a laissé une lettre pour expliquer son geste. Interrogée par l’AFP, une collègue a déclaré qu’il présentait « des signes de souffrance au travail ». La CGT a également précisé que des procès-verbaux du comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) et des expertises rapportent un malaise social sur le site, où les réorganisations se succèdent, avec nombre de suppressions de postes à la clé. « Les gens se sentent déconsidérés », estime un délégué CGT, ajoutant qu’il y a « déjà eu d’autres suicides chez Sanofi ».
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