Le PG dans le rouge ?

Deux cadres du Parti de gauche brossent le portrait d’une formation à bout de souffle.
Politis  • 17 juin 2015
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Un parti à la direction « décimée », guetté par la « paranoïa »… C’est le portrait d’une formation à bout de souffle que brossent deux cadres parisiens du Parti de gauche qui ont expliqué les raisons de leur démission dans une lettre interne rendue publique – contre leur volonté – par Libé. Reconnaissant l’action de Mélenchon qui a « redonné de la fierté à des millions d’hommes et de femmes », ils dénoncent aussi les tendances autocrates de celui qui porte toutes les casquettes d’une organisation fonctionnant à la « dévotion » et qui, loin de proposer une réelle alternative au fonctionnement politique actuel, ne serait obsédée que par une chose : « Faire de Mélenchon le candidat en 2017. » Éric Coquerel s’est empressé de démentir, Jean-Luc Mélenchon d’ignorer… Sans voir peut-être que, plus qu’une lettre de démission, il s’agissait d’une lettre d’amour déçu.

Les échos
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