Avignon : Un « off » cuisiné à la sauce douce-amère

Trois spectacles où la désillusion politique est portée par des écritures fortes.

Anaïs Heluin  • 22 juillet 2015 abonné·es
Avignon : Un « off » cuisiné à la sauce douce-amère
© Photo : Don Juan revient de guerre, par Guy-Pierre Couleau, un séducteur malgré lui qui subit les femmes au lieu de les soumettre. L. Schneegans

La Mémoire des serpillières, de Matéi Visniec

Chez Victor Quezada-Perez, le nez des clowns n’est pas rouge pour rien. Après une version burlesque de la Résistible Ascension d’Arturo Ui, le metteur en scène revient à Matéi Visniec, qu’il a souvent monté. Comme toujours chez cet auteur français d’origine roumaine, Ceausescu n’est pas loin. Pas tout près non plus, heureusement. Fable politique dont un journaliste français est le héros désespéré, la Mémoire des serpillières est un terrain de jeu idéal pour clowns complexes, cruels et naïfs comme des enfants. Incarnés par ses douze élèves de l’an dernier (sa formation aux techniques du clown est intimement liée à son activité de création), les pitres tragiques de Victor Quezada-Perez portent avec talent

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Théâtre
Temps de lecture : 4 minutes