Avignon : Un « off » cuisiné à la sauce douce-amère
Trois spectacles où la désillusion politique est portée par des écritures fortes.
dans l’hebdo N° 1363-1365 Acheter ce numéro

La Mémoire des serpillières, de Matéi Visniec
Chez Victor Quezada-Perez, le nez des clowns n’est pas rouge pour rien. Après une version burlesque de la Résistible Ascension d’Arturo Ui, le metteur en scène revient à Matéi Visniec, qu’il a souvent monté. Comme toujours chez cet auteur français d’origine roumaine, Ceausescu n’est pas loin. Pas tout près non plus, heureusement. Fable politique dont un journaliste français est le héros désespéré, la Mémoire des serpillières est un terrain de jeu idéal pour clowns complexes, cruels et naïfs comme des enfants. Incarnés par ses douze élèves de l’an dernier (sa formation aux techniques du clown est intimement liée à son activité de création), les pitres tragiques de Victor Quezada-Perez portent avec talent
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