Afrique en chantier
Avec leur Combat de nègre et de chiens, Laurent Vacher et ses quatre comédiens portent avec brio le tragique de Koltès. Sa subtilité dans le traitement de la différence.
dans l’hebdo N° 1388 Acheter ce numéro

© Christophe Raynaud de Lage
L’actualité koltésienne suit son cours. Tandis que se déroule la tournée du Retour au désert d’Arnaud Meunier (cf. Politis n° 1376), que l’excellent Roberto Zucco de Richard Brunel répand son sombre enchantement au TGP à Saint-Denis et que Roland Auzet s’apprête à entrer aux Bouffes du Nord avec Dans la solitude des champs de coton – interprété par deux femmes –, Laurent Vacher monte Combat de nègre et de chiens. La pièce de Bernard-Marie Koltès la plus marquée par son expérience africaine.
Ce texte écrit en 1979 n’est pourtant pas une pièce africaine, et c’est là tout son intérêt. « Combat ne parle pas, en tout cas, de l’Afrique et des Noirs – je ne suis pas un auteur africain –, elle ne raconte ni le néocolo-nialisme ni la question raciale. Elle n’émet certainement aucun avis », disait Koltès dans un entretien avec
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