Polyeucte : Le briseur d’idoles

Une vision critique du Polyeucte de Corneille par Brigitte Jaques-Wajeman.

Gilles Costaz  • 17 février 2016 abonné·es
Polyeucte : Le briseur d’idoles
Polyeucte, théâtre des Abbesses, Paris, 01 42 74 22 77. Puis à Brive (1er mars), Alençon (14 mars), Fontainebleau (18 mars), Amiens (2 et 3 mai).
© Mirco Magliocca

Certains metteurs en scène reviennent sans cesse au même écrivain tout au long de leur vie. C’est le cas de Brigitte Jaques-Wajeman, qui, si elle s’est intéressée à Hugo ou à Plaute, a monté obstinément, obsessionnellement les œuvres de Corneille. Si nos comptes sont exacts, le Polyeucte qu’elle présente au théâtre des Abbesses, puis en tournée, est la treizième pièce de l’auteur du Cid dont elle assure l’incarnation scénique. Au fil des décennies, elle a beaucoup changé notre regard : Corneille n’est pas ce moraliste au raide profil de médaille que figurent les manuels scolaires. C’est un penseur politique bousculé par

Envie de terminer cet article ? Nous vous l’offrons !

Il vous suffit de vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire :

Vous préférez nous soutenir directement ?
Déjà abonné ?
(mot de passe oublié ?)
Théâtre
Temps de lecture : 3 minutes