Nuits debout de tous les pays…
Bruxelles, Valence, Montréal… Des rassemblements ont vu le jour au-delà des frontières françaises, témoignant d’un ras-le-bol général. Reportage à Berlin.
dans l’hebdo N° 1403 Acheter ce numéro

À Nuit debout Berlin, on se comprend en anglais. Et pour cause : ce mercredi soir, il y a autant de Français que d’Allemands sur la Mariannenplatz. Une quarantaine de personnes sagement installées sur les marches de pierre face à deux organisateurs chargés de gérer les tours de parole. Pas de sono, pas de micro, pas même un mégaphone. Nuit debout Berlin est, ce soir, en tout petit comité. Des expatriés français, activistes allemands ou simples citoyens curieux et quelques Parisiens en vacances, venus voir ce qui se passait outre-Rhin.
L’organisation est sommaire, mais peu importe : les participants sont essentiellement venus pour discuter. « C’était un peu l’idée », souligne Alex