L’Australie n’ira plus au charbon
Engie (ex-GDF-Suez) a annoncé la fermeture de la centrale à charbon d’Hazelwood, la plus polluante du pays.
Article paru
dans l’hebdo N° 1427 Acheter ce numéro
dans l’hebdo N° 1427 Acheter ce numéro

La vallée Latrobe, en Australie, va pouvoir (mieux) respirer. Le groupe français Engie (ex-GDF-Suez) a annoncé la fermeture de la centrale à charbon d’Hazelwood à partir de fin mars 2017. Construite à la fin des années 1960, elle est considérée comme la plus polluante du pays, voire du monde, car elle représente à elle seule 15 % des émissions de gaz à effet de serre de l’État de Victoria et 3 % des émissions de l’Australie. Une victoire pour les ONG et la société civile, qui s’étaient fortement mobilisées.
Pour aller plus loin…
Carte blanche • 17 novembre 2025
COP 30 : « Nous, citoyens équatoriens, ne recevons pas la protection qui nous est due par l’État »
En Équateur, les conséquences sanitaires l’exploitation d’hydrocarbure, qui pollue l’air et les eaux, sont connues depuis des décennies. Leonela Moncayo, 15 ans, mène un combat contre ces torchères avec les Guerrières de l’Amazonie. Témoignage.
Par Patrick Piro
Récit • 17 novembre 2025
abonné·es
COP des peuples : un mouvement mondial contre les grands barrages
Organisée à Belém, la rencontre biennale des personnes affectées par les grands barrages a célébré sa structuration à l’échelle mondiale. L’objectif : affronter les nouveaux défis d’une transition énergétique qui, bien souvent, ne fait pas plus cas des populations qu’auparavant.
Par Patrick Piro
Reportage • 17 novembre 2025
abonné·es
Devant une usine de pesticides BASF, paysans, malades et médecins dénoncent « une guerre chimique »
À Saint-Aubin-lès-Elbeuf en Seine-Maritime, une action d’infiltration a été menée ce 17 novembre dans une unité du géant industriel allemand, pour dénoncer la fabrication de produits interdits en Europe, tel le fipronil.
Par Maxime Sirvins
Entretien • 14 novembre 2025
abonné·es
« La mer nous remet à notre place : un existant qui ne voit pas tout »
Philosophe et autrice de L’Être et la mer, Corine Pelluchon appelle à regarder l’humanité depuis l’océan, pour repenser sa place, appréhender sa vulnérabilité et ouvrir à un imaginaire de la solidarité.
Par Caroline Baude et Hugo Boursier