Trump peut-il faire la pluie et le beau temps ?
Les sorties climato-sceptiques de Trump font redouter une régression de la politique énergétique et climatique états-unienne. Mais en a-t-il les moyens ?
dans l’hebdo N° 1428 Acheter ce numéro

Une diatribe anti-Obama : les annonces du nouveau président des États-Unis sur les questions climatiques et énergétiques, plus qu’un programme cohérent, apparaissent comme une volonté de démanteler les avancées de son prédécesseur. Donald Trump veut « annuler » l’Accord de Paris signé lors de la COP 21, réactiver le projet d’oléoduc géant Keystone XL pour acheminer le pétrole des sables bitumineux canadiens, faire tomber les réglementations qui pèsent sur l’industrie du charbon, amplifier l’extraction du gaz de schiste, mettre au pas l’Agence de l’environnement (EPA) et couper les fonds aux recherches sur le dérèglement climatique.
Ses saillies de campagne le classent dans la frange la plus outrancière des négationnistes du réchauffement planétaire, « un concept inventé par et pour les Chinois afin de nuire à la compétitivité de l’économie américaine », les mêmes « qui installent illégalement sur nos côtes, et même légalement, des éoliennes tueuses d’oiseaux ».
L’élection surprise de Donald Trump, alors que s’ouvrait le sommet