Éminences tristes

Ce n’est qu’au jour où Fillon s’en est pris aux juges, et non plus seulement aux immigrés, qu’il a basculé dans le « populisme », selon MM. Rosanvallon et Winock.

Sébastien Fontenelle  • 8 mars 2017 abonné·es
Éminences tristes
© photo : ULF ANDERSEN / Aurimages / AFP

Jeudi dernier, juste après que l’inquiétant M. Fillon (IM. F) venait (encore) de crier qu’il était, dans les affaires qu’on sait, l’innocente victime d’un odieux acharnement judiciaire und policier mais qu’il « ne céderait pas, ne se rendrait pas » et « ne se retirerait pas » de la course à l’Élysée : Pierre Rosanvallon (rires) a déclaré, dans une interview au Monde, que ces « propos » marquaient « un tournant populiste dans l’élection présidentielle ».

Quarante-huit heures plus tard, Michel Winock, historien, ajoutait dans le même journal, après avoir comme tout le monde ouï l’annonce (faite d’abord par l’hebdomadaire d’extrême

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Publié dans
De bonne humeur

Sébastien Fontenelle est un garçon plein d’entrain, adepte de la nuance et du compromis. Enfin ça, c’est les jours pairs.

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