Front social : rassembler pour enfin régner
Syndicalistes ou membres d’associations, les initiateurs de cet « ovni » veulent mobiliser au-delà des étiquettes et des appareils.
S ’unir pour ne plus subir. Bloquer pour tout gagner. » C’est derrière ce mot d’ordre aux accents révolutionnaires que le cortège du Front social a défilé le 12 septembre. Cet ovni de la mobilisation, né du mouvement contre la loi El Khomri, symbolise un idéal maintes fois revendiqué : la convergence des luttes. Dans le cortège, la multiplicité des revendications est visible par la variété des pancartes et bannières : le manque de moyens dans l’éducation, les conditions de travail des livreurs Deliveroo ou encore les salaires des travailleurs sociaux. « Un succès », se félicite Romain Altmann, membre de la CGT-Info’com, une des figures du collectif.
Le lendemain de la manifestation, le Front social a tenu un meeting dans une salle de la Bourse du travail, à Paris. Coordination, collectif, intersyndicale ? Il est encore difficile de qualifier ce regroupement des forces de contestation, mais son objectif est clair : rassembler au-delà des étiquettes et, surtout, des directions syndicales.
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