L’aventure singulière d’une radio plurielle
La station associative Fréquence Paris plurielle célèbre ses vingt-cinq ans. Avec le même engagement politique, culturel et social qu’à ses débuts.
dans l’hebdo N° 1469 Acheter ce numéro

L a voix des sans-voix. » C’était le slogan de la radio à sa création, le 5 septembre 1992, quand elle émet pour la première fois. Vingt-cinq ans plus tard, ce credo est toujours d’actualité sur Fréquence Paris plurielle, communément appelé FPP. La grille des programmes en donne une idée : « Visages du Kurdistan » ; « Zooma Capricorne », émission bilingue autour de Madagascar, « Tambou Kreyol », revue de presse des Caraïbes ; « La Voix des sans-papiers » ; « Dagouwalé M’Balax », sur la musique sénégalaise, ou encore « Art en exil », sur les contes et les musiques perses, et « Le Jour de la sirène » sur l’actualité rom.
« On porte un nom guère excitant, convient Pierre Barron, à la tête de l’émission “Les Oreilles loin du front”, sur les luttes sociales, particulièrement présente à Nuit debout, mais la pluralité est ce qu’il y a de plus marquant à l’antenne. » La pluralité, c’est l’ADN de la station. « Dès le début, rappelle