Police de sécurité du quotidien : « Une suspicion sur la démarche »
Si Stéphane Peu salue l’initiative, il regrette l’opacité dans le choix des communes retenues pour l’expérimentation.
dans l’hebdo N° 1490 Acheter ce numéro

Stéphane Peu est député de Seine-Saint-Denis (93), membre de la Commission des lois, et ancien adjoint au maire de Saint-Denis chargé du logement. S’il se félicite des intentions du gouvernement de sortir de la politique du chiffre et du retour à une police de proximité, il s’insurge contre l’opacité sur les critères du choix des quartiers concernés.
Estimez-vous utile la mise en place de la police de sécurité du quotidien (PSQ) ?
Stéphane Peu : Les annonces de Gérard Collomb m’inspirent, d’abord, une réaction positive. Elles sont un début de reconnaissance de l’impasse dans laquelle Nicolas Sarkozy a mis la police dans notre pays, d’abord quand il était ministre de l’Intérieur en 2002, puis quand il est devenu président. Cette politique a été