Ça ne porte pas un nom ?

Qu’il s’agisse de vendre des armes ou de mener à son terme le bris d’un service public, une même logique est à l’œuvre.

Sébastien Fontenelle  • 7 mars 2018 abonné·es
Ça ne porte pas un nom ?
© PHILIPPE HUGUEN / AFP

Interpellée le mois dernier par un journaliste, Florence Parly, ministre de la Défense d’Emmanuel Macron (et ancienne directrice générale de la SNCF, où son salaire était – nous verrons ci-après qu’un tel rappel n’est pas complètement inutile – de 52 000 euros par mois), a plus ou moins fait mine de découvrir que l’Arabie saoudite et ses alliés de la coalition qui martyrise le Yémen avaient fait usage, dans cette très sale guerre, d’armes qui leur avaient été vendues par la France.

En réalité – et sauf à supposer qu’elle serait, dans ces matières, d’une candeur (disons comme ça) qui

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Publié dans
De bonne humeur

Sébastien Fontenelle est un garçon plein d’entrain, adepte de la nuance et du compromis. Enfin ça, c’est les jours pairs.

Temps de lecture : 3 minutes