Sonate d’été et prélude à Tchekhov

Alain Françon orchestre un très beau _Mois à la campagne_, de Tourgueniev, avec Anouk Grinberg dans l’un des grands rôles de sa carrière.

Gilles Costaz  • 21 mars 2018 abonné·es
Sonate d’été et prélude à Tchekhov
© Michel Corbou

Qui a inventé l’émotion tchékhovienne, ce sanglot qui ne s’envole pas et reste blotti dans la poitrine ? Tchekhov ou Tourgueniev ? Ou cette fameuse âme russe, cliché notoire qui contient sans doute un peu de vérité ?

Michel Vinaver, en écrivant une nouvelle version française d’Un mois à la campagne, et Alain Françon, en mettant la pièce en scène au Déjazet, se lancent dans une réhabilitation de Tourgueniev. Selon eux, l’auteur de Premier Amour et des Récits d’un chasseur préfigure bien le mélancolique écrivain de la vie provinciale dans laquelle soupirent les personnages de La Mouette et de La Cerisaie. Le

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Théâtre
Temps de lecture : 3 minutes

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