Le fléau des pauvres

Les Françai·se·s économiquement faibles ont, à la différence des nanti·e·s, grand besoin d’être présidé·e·s.

Sébastien Fontenelle  • 18 avril 2018 abonné·es
Le fléau des pauvres
© photo : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

L****e chef de l’État français (CDL’ÉF), dont les administré·e·s soupçonnent d’assez longue date – et sur la foi de l’observation des premiers mois de son quinquennat – qu’il est (1) « le président des riches », a récemment produit, pour se laver de cette suspicion, et comme s’il était imparable, cet argument : « Je suis le président de tous les Français. Les riches, ils n’ont pas besoin de président, ils se débrouillent très bien seuls. »

Découvrant cela, j’ai consulté mon dico préféré, qui propose, pour le mot « riche », trente-deux antonymes, comme « désargenté », « disetteux », « économiquement faible », « gueux

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Publié dans
De bonne humeur

Sébastien Fontenelle est un garçon plein d’entrain, adepte de la nuance et du compromis. Enfin ça, c’est les jours pairs.

Temps de lecture : 3 minutes