Musset en prison

Dans Tous mes rêves partent de gare d’Austerlitz, Mohamed Kacimi et Marjorie Nakache plongent dans le quotidien de femmes incarcérées.

Anaïs Heluin  • 11 avril 2018 abonné·es
Musset en prison
© photo : Benoîte Fenon

Pour décor, Mohamed Kacimi imaginait « une grande pièce blanche aux murs nus » avec, « au lointain, une large baie vitrée sans barreaux », donnant sur une forêt. Marjorie Nakache, de la compagnie Studio-Théâtre de Stains, opte pour un univers plus fermé. Délimité par un trait lumineux, avec deux étagères basses remplies de livres, le plateau est une esquisse de bibliothèque. Un lieu de culture recroquevillé. Presque clandestin. Dans Tous mes rêves partent de gare d’Austerlitz, l’univers carcéral est abordé comme une expérience culturelle et sociale complexe. En lien, aussi ténu soit-il, avec le monde extérieur et celui du

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Théâtre
Temps de lecture : 3 minutes