Des élèves sont-ils discriminés par Parcoursup selon leur lycée d’origine ?
En Île-de-France, des lycéens, des enseignants et des élus accusent la plateforme de désavantager les candidats issus de certains établissements, notamment en fonction de leurs résultats au baccalauréat.

L es Parisiens, ils ont des places eux ! » Devant le lycée Paul-Éluard de Saint-Denis, 200 élèves se regroupaient, le 31 mai, pour protester contre la plateforme Parcoursup. Une semaine après la première vague de résultats, ils étaient 65 % à être sur liste d'attente. La banderole « Notre avenir en attente », accrochée aux grilles de l'établissement, est criante de vérité. Au 6 juin, ils étaient encore 55 % dans la panade. Très vite, dans la bouche des élèves, des professeurs, des parents d'élèves et des syndicats, le mot est lâché : « Discrimination ». « Ils ont le sentiment d'être rejetés, raconte l'un de leurs enseignants. Nous savons que nos élèves sont discriminés : dans l'accès aux études, au logement, à l'emploi, aux stages, dans la rue. Parcoursup leur met la preuve sous le nez. Le rejet,
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