Les petits pas de Génération·s
Il y a un an, Benoît Hamon lançait son mouvement. Dans les comités, on prépare le premier congrès, prévu pour fin juin.
dans l’hebdo N° 1508 Acheter ce numéro

Champagne, vin et biscuits apéritifs trônent sur la table basse. À Dunkerque, dans un appartement du quartier bâti sur les anciens chantiers navals, une douzaine de membres de Génération·s se réunissent en ce venteux mardi de mai. « On a l’impression qu’à gauche c’est l’année zéro », glisse l’un d’eux. Alors que le mouvement approche, dans les faits, de son premier anniversaire, sabrer le champagne semble prématuré. Hormis la France insoumise, qui surfe sur le score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle, la gauche ne fait que surnager depuis la déferlante Macron, et Génération·s ne fait pas exception.
Lancé le 1er juillet 2017 à la suite de la lourde défaite de Benoît Hamon au premier tour, puis de son divorce d’avec le PS, le mouvement a fait du chemin. Fier d’un premier rassemblement le 2 décembre 2017 au Mans et d’un changement de nom, Génération·s – anciennement « M1717 » – s’apprête désormais à tenir sa