SNCF : Des concessions, vraiment ?

La reprise de la dette de la SNCF par l’État, l’incessibilité théorique des actifs de ses filiales et la transférabilité du statut des salariés en place sont de nature à attiser la colère des cheminots et des usagers.

Liêm Hoang-Ngoc  • 20 juin 2018 abonné·es
SNCF : Des concessions, vraiment ?
© photo : Estelle Ruiz / CrowdSpark / AFP

La commission mixte paritaire du Parlement a mis la touche finale au nouveau pacte ferroviaire. La reprise de la dette de la SNCF par l’État, l’incessibilité théorique des actifs de ses filiales et la transférabilité du statut des salariés en place en cas de recours aux opérateurs privés sont présentées comme des concessions faites aux syndicats, susceptibles de les conduire à arrêter la grève. Ces annonces sont pourtant de nature à attiser la colère des cheminots et des usagers.

Premièrement, la dette de 47 milliards est due, d’une part, à l’insuffisance des subventions de l’État à

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