« La Permanence », d’Alice Diop : Médecine d’urgence

Dans La Permanence, Alice Diop filme les consultations d’un généraliste de l’hôpital Avicenne, à Bobigny, recevant des migrants dénués de tout.

Christophe Kantcheff  • 4 juillet 2018 abonné·es
« La Permanence », d’Alice Diop : Médecine d’urgence
© photo : DR

E lle a eu une vie de merde. » Le propos est lapidaire. Il explique en quelques mots pourquoi la femme que l’on voit de dos, venue d’Afrique du Sud, a éclaté en sanglots, manifestant une douleur intense, comme si elle revivait les épreuves qu’elle a traversées.

Nous sommes à la permanence d’accès aux soins de santé (Pass) de l’hôpital Avicenne, à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Dans ce petit cabinet, le Dr Geeraert reçoit gratuitement des personnes sans protection sociale, pour la plupart des migrants fraîchement arrivés sur le sol français, souffrant de multiples maladies et traumatismes.

C’est le médecin qui, pour

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Cinéma
Temps de lecture : 3 minutes